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Silence

Brin de jour à nuit
Cardant le blanc, cardant le gris
Le temps qui ruisselle
Entre tes mains jointes
Et la campagne belle
À la terre sainte
De tes genoux

Je ne sais quand, où
Ni pourquoi ou comment
Je ne sais que toi
Le silence dans ta voix
Du monde à l’arrêt

Ce qu’il disait
Quand il s’est tu
Je ne sais plus

Publié dansPoèmes à la première femme

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