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Ligne

C’est un muret
De part et d’autre
D’herbe crue où fanent les fleurs
Et repoussent l’herbe mange
Encore de l’automne, et encore du printemps
Petites bêtes à leur étude qui vont,
Passée l’averse, décoller leurs élytres
Sur la ligne de craie qui sinue dans la terre
Et sépare ton pays de la solitude.

Je manquerais de tomber dans l’un ou dans l’autre
Si ce n’étaient les genoux
Pris dans les pierres

Publié dansPoésie de la base

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