Il n’y a pas de troc possible entre animaux de trait
Nul ne portera ma charge comme je la traîne
Et je ne saurais jamais le fardeau qui t’éreinte
Tout juste entre le mors et la chaîne
La râle pesant de nos empreintes
S’enfonçant dans la boue des ancêtres
À damer la suie, suer le salpêtre
Et nous hâter avant qu’il pleuve
À l’occasion se redresser
Et par delà nos murailles jeter
Du plus fort que les voix peuvent
Un mot à ricocher
Sur un ciel inaltérable
Poids
Publié dansPoésie de la base
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