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Montagnes

Tout ça, je le cache dans mon dos
sous des montagnes dont les cimes brunes dorment
comme des oiseaux sur mon épaule.

Et c’est ça que tu vois. Et c’est ça qui t’effraie :
ce vide dont on fait les mensonges,
ces mensonges dont on fait les montagnes,
ces montagnes dont on se précipite quand les oiseaux s’envolent.

Publié dansPoésie de la base

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