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Temples

A la douceur du pinceau
J’allais déterrer les temples
Et ranimer sous leur fronton
L’idole vibrante des anciennes religions
Et tu étais Rome, Athènes
Le secret d’Alexandrie
À la veille de l’incendie
Le mystère des dolmens
À l’étoile évanouie
Comme un manque béant à la nuit

Tu étais ce temps où l’Histoire commence
Où la dure vérité se recueille dans le sens
Et le monde s’agenouillait
Mains jointes à tes pieds

Publié dansPoèmes à la première femme

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