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Sous nos mains

J’ai rêvé cette fenêtre
À l’ombre verte des frondaisons
Le soleil s’y balançait
Comme suspendu à la maison
Et les enfants du jardin
Hélaient ton nom
Disaient qu’il est drôle le chien
Dans le jardin de ton nom

Du vieux chêne au grand hêtre
J’ai rêvé à la fenêtre
La longueur du dimanche
Des mètres et des mètres
De tréteaux, nappe blanche
D’amis posant leurs valises
Versant le vin
Et riant tard la nuit
Ou la tête dans les mains
Pleurant matin
Les revers de la vie
Et les choses fragiles
Nous les serrions contre nous
Et reprenaient la route
Sous la pluie d’avril
En octobre ou en août

J’ai rêvé cette fenêtre
Et autour la maison
Si fraiche ou si chaude selon la saison
Et ce n’est pas les murs, les portes ou les chambres
Le grenier où grimper
ou la cave où descendre
Tout cela de tuile, de bois, de brique et de tôle
C’est juste ta main
Posée sur mon épaule
Et ton nom de jardin

C’est juste ma main
Posée sur ton ventre
Et demain

Publié dansPoèmes à la première femme

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