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Prière

Il n’y a pas de distance de ton corps à mes mots
Ils sont le même versant de joie
Quand le ciel coule en moi
Comme torrent aux reflets
Du monde redevenu vrai

Et je veux te voir encore
Paumes ouvertes et paupières closes
Raviver le comble et l’essor
De chaque chose

Que tes mains se ferment
quand tes yeux éclosent
Aux versants de ton corps
Je reçois le baptême
Et prie

Publié dansPoèmes à la première femme

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