Sur la berge du lit
Je regarde tes mains
Posées sur le fil
Comme deux oiseaux fragiles
Cela que Raphaël n’a jamais su peindre
À fleur de sommeil et au fil de l’eau
Attendant le soleil deux oiseaux
S’envoleront
Sitôt tes paupières déclarant l’horizon
Et le vaste ciel
Se poseront
Sur l’épaule de mon arbre
Oiseaux
Publié dansPoèmes à la première femme
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