Tu te tenais comme un arbre
Mains dans le dos
Pleines d’une forêt où chaque arbre
Branches dans le dos
Était lui même une forêt
D’où s’envolait le noir des oiseaux
Où s’enfoncer et se perdre
Rebrousser chemin
Frapper de rage la pierre du poing
S’écorcher sur les troncs
Jusqu’à leur trouver à chacun un nom
Et dans la terre humide les sombres fourrés
Accommodant ses yeux à l’obscurité
Ses mots au silence
Devenir l’un de ces animaux
Et retrouver le goût de l’eau
Forêt
Publié dansPoèmes à la première femme
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