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Cri

J’allais perdu dans de pénibles plans
Du monde au monde
Du temps au temps
Où l’hiver perdait le sens du givre
Et le givre l’idée du printemps

Quand à ta rencontre il fallut
Que j’ouvre grand ma gorge
À l’immensité des possibles
Pour que ma voix accueille l’urgence qui saillit

Lorsqu’un amour si grand
S’étend au langage si chétif
À tout rompre de l’y laisser à vif
Se débattre dans l’inachevé

J’ai su les premiers mots
que je dirais vraiment
Sur le point de naître
Dans nos sangs

Et de ce sang faire monde
Et vivant

Publié dansPoèmes à la première femme

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