Un jour que tu seras vieille et moi plus vieux encore
Et que nos enfants nous auront depuis longtemps acceptés et pardonnés pour le pire que nous fûmes, au point de n’avoir que tendresse pour nous au fond des yeux
Un jour que le soleil rasera la pelouse du soir en clignant parmi le feuillage des oiseaux
Ma main se posera avec la chaleur d’un frisson sur le bas de ton dos
Et sans même détourner la tête du crépuscule, tu sauras mon regard heureux comme chaque jour depuis le premier
Alors nous rentrerons sans mot dire à l’appel des enfants : « Le thé est prêt ! Papa ! Maman ! »
Sans mot dire en souriant
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