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Crépuscule

Un jour que tu seras vieille et moi plus vieux encore

Et que nos enfants nous auront depuis longtemps acceptés et pardonnés pour le pire que nous fûmes, au point de n’avoir que tendresse pour nous au fond des yeux

Un jour que le soleil rasera la pelouse du soir en clignant parmi le feuillage des oiseaux

Ma main se posera avec la chaleur d’un frisson sur le bas de ton dos

Et sans même détourner la tête du crépuscule, tu sauras mon regard heureux comme chaque jour depuis le premier

Alors nous rentrerons sans mot dire à l’appel des enfants : « Le thé est prêt ! Papa ! Maman ! »

Sans mot dire en souriant

Publié dansPoèmes à la première femme

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