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Le concert

Un concert rouge cogne l’aorte
De mon piano à queue cloué au sol
Qui dégueule son tapis suppliant de notes
Aux pieds de tes hanches qui s’envolent

Ce rouge c’est tout ce qui survivra
De n’avoir jamais su, avec toi, m’y prendre
Et mes accords comme un fatras
À se déverser, me répandre

Et pendant que la valse saigne
Sous le bleu nu couché du ciel
je tombe de Charybde en Scylla
De contrebasse en contrebas

Toute une vie pour en arriver là
Toute une vie rien que pour ça

Le concert est terminé
Le silence, c’est tout ce qu’il en reste
Entre l’infiniment bleu d’avoir cherché
Le trait retrouvé
Et le rouge tranché net
De la perte

Publié dansPoésie : je

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