Nous étions des lustres à nous serrer
Sur le bord du monde
Tous derniers de cordée
Des lustres et des secondes
Agrippés par les coudes à notre histoire
Jambes dans le vide
Têtes nues sous le noir
À chercher cette image
Dont nous serions l’idée
À chercher son visage
À l’immensité
Des lustres et des secondes
qui tombions une à un
Depuis le bord du monde
Sans fin
Lustres
Publié dansPoésie de la base
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