Plein d’une vie à ras-bord
Bouillante et qu’on déplace
Sur les chemins accidentés d’une lente procession
Au petit bol de soi que les cahots ballottent
Et qui déborde pas après pas
Dégouline du feu
Coulent des doigts
Chairs cuites, veines poreuses
Habillant habitant muscles nerfs
La vieille mécanique qu’on serre
Autour du trait d’incendie
Et tiendra ce qu’elle pourra
Ras-bord
Publié dansPoésie de la base
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