Tu connais ce fantôme de viande
Cette amorce intime au cou duquel
Pendent des colliers bruns de morsures
Petits volcans coagulés dans leurs cratères de suie
Et qui font cette terre fertile
Dont mes arbres jaillissent
Bouillons de feuilles grasses
De fleurs épaisses aux parfums
Cette canopée que tu cueilles sans entrain
Dans le soleil
Fleurs
Publié dansPoésie de la base
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