Qu’il fait peur où nul oiseau ne vole
Ce bleu si pur qu’il dissout le sol
Et écrase toute pensée
Tout vertige
Ou prière
Où le ciel se fige
Et s’y perd
Ce bleu n’est ni le nôtre
Ni le sien
Quand il traverse les autres
En transperçant ma main
Il n’en reste rien
Bleu
Publié dansPoésie de la base
Soyez le premier à commenter