Que restera-t-il une fois ton visage déposé devant toi ?
Sans sourire ni grimace
Du front soucieux sur le creux lointain
Où les ombres passent
Où chaque station du geste décomposé
Dépliée comme cube en croix
Se retrouve épinglée
Entre tes mots et ta voix ?
Qui embrassera la solitude de ta naissance
Que tu cognes en chaque recoin du monde
Contre l’instant de chaque seconde
Pour en faire jaillir le sens ?
Qui te portera comme une voix
porte en plein silence
le son de tes pas
dans l’existence ?
Qui du reste de ces artifices
dans lesquels tu habites
comme dans l’humanité louée
t’aimera sans tout cela ?
Pour toi seule
Et seulement toi ?
Sans titre
Publié dansPoésie de la base
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