Je ne veux plus dormir que sur le banc
À la grève de mon usine
Au jeûne le fer de ma cantine
À garder les mêmes vêtements
N’être plus que ce labeur
De te voir passer, repasser
Au même lieu de la même heure
En serrant mes yeux usés
Sur la traînée de cette routine
Revenant toujours
Au même début de la même ligne
Ta voix sur ma rétine
Et silence autour
Nystagmus
Publié dansPoésie de la base
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